The Backrooms, une histoire terrifiante dans un labyrinthe sans fin
Dans le cadre de sa 3ème année de Bachelor en Animation 2D/3D, Yanis Sellali a réalisé un court métrage.
Découvrons ensemble « The Backrooms » son projet de fin d’études sur le thème du reflet.
Crédits : Yanis SELLALI, The Backrooms
Une histoire angoissante inspirée d’une légende urbaine
L’origine des Backrooms remonte à mai 2019, lorsque qu’une image accompagnée d’un texte a été postée sur le forum 4chan. Cette image montrait une salle vide éclairée par des néons avec des murs jaunâtres et une moquette. Elle lança ainsi une légende urbaine que chacun pouvait enrichir. Notre étudiant s’est approprié cette légende pour en faire une œuvre visuelle propre à son interprétation.
En effet, dans le court métrage, un jeune homme se réveille dans un réseau labyrinthique terrifiant, les Backrooms. Coincé dans cet espace mystérieux et inquiétant et traqué par des présences inconnues, il tente de s’échapper. Atteignant finalement le dernier niveau, il passe par un portail qui le ramène au monde réel. Cependant, il se rend compte que son histoire se réécrit continuellement, le piégeant ainsi dans une boucle sans fin.
Yanis explique que ce projet est né de son désir de créer une expérience immersive en 3D. Il fait donc le choix d’une vue subjective pour que le spectateur se mette dans la peau du personnage. S’inspirant des jeux vidéo d’horreur et des films comme “The Blair Witch Project” et “Cloverfield”, il vise à susciter des émotions fortes telles que la peur, le désespoir, l’angoisse et l’oppression. Les Backrooms, avec leur atmosphère mystérieuse et leurs entités néfastes, offrent un terrain idéal pour ce type de narration.
Les coulisses de la création : technique et ambiance
Pour créer une ambiance angoissante et terrifiante, notre étudiant de 3ème année a porté une attention particulière aux décors. Les textures des murs et des sols, ainsi que l’éclairage et les effets sonores ont été minutieusement réfléchi. La lumière joue un rôle essentiel pour renforcer l’atmosphère des Backrooms, avec des ampoules défectueuses, de la brume, des reflets d’eau et des ombres menaçantes. Les niveaux des Backrooms sont diversifiés. Chacun d’entre eux ayant une ambiance lumineuse distincte, allant de pièces sombres avec des lumières vacillantes à des couloirs obscurs sans issue apparente.
Le niveau 6 de l’animation est particulièrement marquant. Situé derrière une porte de sortie d’un long tunnel, il présente une vaste salle avec une architecture aléatoire et un escalator apparemment infini, symbolisant l’espoir d’une issue. Cependant, ce dernier niveau, clôt l’animation sur une note de mystère et de suspense. En effet, le personnage passe par un portail et se retrouve de nouveau dans la réalité, comme si les Backrooms était un reflet de celle-ci.
Des compétences diverses acquises à l’ICAN
The Backrooms est une œuvre qui captive par son esthétique immersive et son atmosphère oppressante. Yanis Sellali a réussi à transformer une légende urbaine en un court métrage transmettant des émotions fortes. Ce projet démontre non seulement la puissance de l’animation 3D pour raconter des histoires captivantes et produire des éléments visuels percutants, mais aussi le talent de nos étudiants, futurs professionnels du secteur.
En passant par la production, l’écriture d’un scénario, la modélisation 3D, l’ajout d’effets visuels (VFX) et le montage, le Bachelor Animation 2D/3D de l’ICAN permet d’avoir toutes les clés en main pour s’assurer une place dans l’industrie.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce projet et voir le résultat final, nous vous invitons à consulter le site Studio ICAN !