Slow Drown : quand le stress nous dépasse
Louna Boutayeb, étudiante en 3e année de Bachelor Design 3D et Animation à l’ICAN, a réalisé dans le cadre de son projet de fin d’études un court-métrage en 2D. En quelques coups de crayon, elle souhaitait faire passer un message fort et avertir sur les effets négatifs du stress.
« En tant qu’étudiante dans un domaine qui nécessite beaucoup d’investissement personnel, j’ai remarqué qu’il est très facile, inconsciemment, de mettre sa santé physique et mentale entre parenthèses », explique Louna. C’est à partir de cette réflexion qu’elle a construit son histoire et développé son univers créatif.
Sensibiliser pour mieux protéger des effets du stress
Louise, le personnage principal du court-métrage, est une jeune femme surmenée qui vit seule avec son chien. A force de beaucoup travailler, elle se laisse submerger par le stress, qui prend une place de plus en plus importante dans sa vie. Temps qui passe trop vite, téléphone qui sonne, deadlines à respecter… Louise ne prend plus le temps de regarder ce qui l’entoure et surtout de s’écouter.
Le stress, représenté par l’eau, envahit petit à petit l’espace de la jeune fille. Ce n’est que lorsque son animal de compagnie commence à se noyer que Louise arrête son travail pour lui venir en aide. « A travers ce court métrage, je souhaite avertir sur le potentiel toxique du stress et sur l’importance de le gérer sainement. A l’image de l’eau, qui peut nous inonder et nous submerger, le stress peut se révéler être très étouffant et contre-productif lorsqu’il prend trop de place. », explique la jeune étudiante.
Une illustration minimaliste pour toucher le plus grand monde
Louna a décidé de faire évoluer ses personnages dans un environnement minimaliste et épuré. Les objets sont réalisés avec des traits simples et seuls les deux personnages principaux sont colorés, pour les faire contraster avec le reste de l’environnement. « J’ai obtenu un décor très lisible, discret, qui ne risque pas d’étouffer l’action ni les personnages. Ce choix de direction artistique se ressent davantage qu’il ne s’observe, comme je le voulais initialement. », complète-t-elle.
5 mots lui ont permis de guider sa réflexion sur la direction artistique : élastique, amical, expressif, contraste et exagération. « Je voulais que mes personnages aient avant tout un côté très universel, dont la personnalité pourrait être saisie très rapidement, afin que n’importe qui puisse se reconnaître en eux ou les considérer immédiatement comme familiers. », ajoute Louna.
Un court métrage pour prendre conscience que le bien-être psychologique est essentiel pour s’épanouir et prendre soin de soi.