Étudier l’animation numérique à l’étranger : est-ce possible ?
On le sait, bénéficier d’un semestre d’études à l’étranger développe un point de vue plus ouvert sur le monde et permet d’affiner ses compétences. C’est une ligne attractive sur le CV, qui fait la différence lors du processus de candidature à un MBA, un mastère spécialisé ou un emploi. Dans ce contexte, peut-on étudier l’animation numérique à l’étranger ?
Étudier l’animation numérique à l’étranger : pourquoi ?
Envisager un semestre ou des études complètes à l’étranger est judicieux, c’est une modalité d’apprentissage qui permet en premier lieu de considérablement développer ses compétences linguistiques. Dans le secteur de l’animation numérique, il est crucial de parfaitement maîtriser l’anglais ainsi qu’une seconde langue.
Du fait d’être immergé dans une autre culture, l’apprentissage langagier est bien plus rapide et solide. Les étudiants apprennent également la langue en pratique, ce qui leur permet de pleinement interagir avec leurs interlocuteurs.
C’est également une expérience professionnelle permettant de développer ses capacités d’adaptation, qui sont des soft skills considérablement appréciées dans l’animation numérique. Les étudiants qui apprennent à l’étranger sortent de leur zone de confort et apprennent à se repérer dans un environnement inconnu. Ils sont souvent plus flexibles et réactifs et peuvent véritablement s’avérer être force de proposition dans des projets numériques de grande ampleur.
Étudier l’animation numérique à l’étranger : combien de temps ?
Il n’est pas nécessaire d’envisager l’intégralité de son parcours d’études à l’étranger pour bénéficier de tous les avantages de l’expérience. On peut choisir de suivre plusieurs années de parcours, un semestre ou une année.
L’idéal, dans l’animation numérique, c’est de suivre une année complète. Ce délai permet à l’étudiant de s’adapter à son rythme au pays d’accueil. Il peut dépasser le stade de la découverte en vue de véritablement développer des compétences sur place. Il faut aussi de préférence choisir une année de fin de cycle pour partir à l’étranger. Cela permet en effet à l’étudiant de se constituer une base de compétences fondamentales chez soi et d’utiliser ce bagage plus aisément une fois arrivée dans le pays d’accueil.
Le délai d’un an est aussi à préconiser, car il offre de pouvoir opter pour un cursus en alternance et d’ainsi se former au contact des professionnels du secteur dans un autre pays, ce qui garantit d’enrichir considérablement son parcours.
Étudier l’animation numérique à l’étranger pour son insertion professionnelle
Suivre des études à l’étranger, c’est une excellente occasion de se créer un carnet d’adresses international, qui peut véritablement faire la différence au moment de la recherche d’emploi dans l’animation numérique. Les experts du secteur qui sont établis à l’étranger peuvent tout à fait intervenir lorsqu’un poste se libère ou connaître d’autres recruteurs dans des agences françaises.
Par ailleurs, faire preuve d’un semestre ou d’une année d’études à l’étranger, c’est un point qui plaît aux recruteurs du secteur. Outre leur flexibilité et leurs capacités langagières, les candidats qui ont étudié l’animation numérique à l’étranger font preuve de compétences et de savoir-faire différents des autres. Vivre hors de France et bénéficier, par exemple, d’un semestre d’études en animation numérique à l’étranger en alternance valorisent considérablement un CV et un parcours d’études. C’est aussi un élément fondamental pour se démarquer de la concurrence et obtenir l’attention des studios et des agences spécialisées.
En effet, au fil de leur apprentissage, les étudiants évoluent au contact de pédagogues et de professionnels de l’animation numérique qui leur apportent un point de vue, des instruments et des solutions différentes. Les étudiants en animation numérique à l’étranger font alors preuve d’un profil très attractif en raison de leurs compétences de haut niveau et de leurs savoir-faire complets dans le domaine. Ils bénéficient aussi d’un apport différent : méthode de résolution de problème, pratiques du design, processus de recherche et résolution des conflits à l’Anglo-Saxonne, etc.
Par exemple, les États-Unis sont connus pour avoir développé le « mouvementé Américain », une pratique de l’animation de dessins directement tracés et colorisés sur la pellicule. Par ailleurs, le Japon se démarque par un style en animation (repris aussi en animation numérique), qui consiste à limiter l’animation du film en privilégiant des plans fixes ou en ne faisant pas bouger les traits du visage lors d’un dialogue. Cette technique, qui contribue grandement au style Manga, est plus facilement assimilée par un étudiant qui apprend sur le terrain.
Étudier l’animation numérique à l’étranger : quel pays ?
Les parcours de formation et les établissements spécialisés dans l’animation numérique ne se sont implantés en France qu’il y a peu, en raison de la forte demande des étudiants et des recruteurs du secteur. Auparavant, la discipline s’enseignait principalement aux États-Unis et dans la Silicon Valley.
Le Canada, toutefois, est un pionnier de l’animation. Le pays a créé l’Office national du film au Canada, qui soutient les projets et permet au pays d’accéder à une place de leader, encore aujourd’hui occupée dans l’animation numérique. Le rayonnement du Canada et du Québec dans les arts numériques et l’animation 2D/3D est considérable.
Grâce à l’accompagnement de l’ICAN, les étudiants qui souhaitent faire carrière dans l’animation numérique peuvent choisir de suivre leurs études en France ou de bénéficier d’un semestre d’apprentissage à l’étranger. Grâce à la pédagogie de haut niveau et au rythme d’alternance de l’institut, les formations permettent de cumuler des crédits ECTS pour faire valoir son diplôme sur le territoire de l’UE ce qui est un atout important pour suivre le programme Eramus +.
L’établissement a mis en place plusieurs partenariats internationaux, offrant à ses étudiants de suivre leurs études en Angleterre, aux Émirats Arabes Unis, aux États-Unis, Espagne, Vietnam ou encore au Canada.
Outre leur choix de pays, les étudiants de l’ICAN peuvent intégrer un semestre à l’étranger en 3e année de Bachelor Animation ou en 2e année de Mastère animation. Ceux qui choisissent l’animation numérique et le dispositif d’études à l’étranger sur le campus universitaire de Matane ont 10 mois d’apprentissage validé par un double diplôme.
Étudier l’animation numérique à l’étranger est un excellent choix afin de parfaire son parcours de formation. Néanmoins, la France est le 2e pays le plus attractif pour les professionnels de l’animation, juste après les États-Unis, avec plus de 7 5000 salariés sur le territoire.